Le « low cost » : un levier pour le pouvoir d’achat

L’homme d’affaires français Charles Beigbeder s’est interrogé sur l’univers émergent du low cost sous un angle innovant : serait-ce un moyen de contrer la baisse chronique du pouvoir d’achat ? Il ressort de son étude des enseignements qui seront utiles à tout dirigeant d’entreprise à la recherche de leviers d’optimisation de son activité.
L’analyse détaillée des principes de fonctionnement d’acteurs low cost appartenant à des secteurs d’activités très variés – comme le transport aérien, l’hôtellerie, l’alimentation, les ordinateurs et même les services à la personne – met en lumière des pistes stimulantes de réduction des coûts. Surtout, l’auteur analyse comment ces mesures de baisse des coûts ont pu être combinées avec une perception de qualité qui reste acceptable par le client. C’est ainsi que l’écart de coûts entre le low cost Ryanair et l’acteur traditionnel Air France est évalué à 77 %, sans que la différence de qualité perçue ne soit impactée dans une telle proportion. De fait, l’écart de prix n’est que de l’ordre de 40 %.
Ce nouveau regard sur les coûts a non seulement un effet de substitution, redistribuant les parts de marché entre acteurs, mais également un effet d’attraction, augmentant le marché global. Depuis l’apparition des low cost, on envisage plus facilement de prendre un avion pour un week-end touristique.

Une étude qui lève de nombreuses idées reçues sur le sujet et constitue une source d’inspiration stimulante.