La logique de l'informel
Agir sur la dimension informelle de l'organisation.
Auteur(s) : Gérard Pavy
Éditeur : Editions d'Organisation
Date de parution : 2002
L'avis de manageris
Cet ouvrage fournit des clés pour mieux comprendre la dynamique informelle du fonctionnement de l’entreprise. L’auteur s’appuie sur son expérience de consultant et de sociologue des organisations pour nous faire comprendre les mécanismes officieux qui influencent au quotidien les comportements : jeux de pouvoir, défense de son identité, etc. Sa lecture est exigeante, du fait d’un style très conceptuel et d’un recours important à du vocabulaire technique ou abstrait. Cependant, une présentation claire et aérée, mettant en exergue les exemples concrets, et le recours à de nombreux schémas facilite fortement la tâche du lecteur. Le chapitre 1 constitue une introduction précieuse pour donner un cadre aux concepts qui sont ensuite développés. L’auteur y développe la métaphore du manager architecte, que sa confiance aveugle dans les leviers formels expose à bien des déconvenues. Le chapitre 5 en propose un développement détaillé. Les principaux concepts qui permettent de décoder le fonctionnement informel de l’organisation sont rassemblés dans les chapitres 3 et 6 : rationalité limitée, zones d’incertitude, identité, modèles d’anticipation, etc. Leur lecture est indispensable et constitue à nos yeux le cœur du livre.
Lire aussi
Agir sur les leviers informels de la performance
Démotivation, comportements de retrait ou de résistance, conflits de pouvoir... Autant de phénomènes face auxquels les leviers formels de management se révèlent souvent insuffisants. Comment agir sur l'informel ?
Décoder le fonctionnement informel de l'organisation
Le fonctionnement de l'entreprise n'est pas régi seulement par des règles officielles, mais aussi par des phénomènes informels. Comment en tenir compte dans le pilotage de l'organisation?
Faire évoluer sa culture : une approche pragmatique
Faire évoluer la culture d’entreprise est l’une des principales difficultés pour mener à bien des transformations stratégiques. Et si l’on s’appuyait sur l’existant plutôt que d’entrer dans une logique de rupture ?