Assumer la responsabilité du changement

Dans la vie professionnelle, les motifs de frustration ne manquent pas. Qui ne s’est jamais senti victime d’un système sclérosé ? Qui ne s’est jamais plaint du comportement de ses collègues, de l’impossibilité de faire bouger les choses, de l’ampleur des changements qu’il faudrait mettre en œuvre pour réellement progresser ? Un réflexe naturel est alors d’adopter une attitude fataliste, passive, voire défaitiste. À quoi bon faire des efforts si tout laisse penser qu’ils ne serviront à rien ? C’est ainsi que, sur dix fumeurs qui disent souhaiter arrêter de fumer, sept n’ont en réalité jamais essayé, alors qu’il faut compter en moyenne six tentatives pour arrêter définitivement ! Ou que de nombreux managers renoncent à encourager leurs collaborateurs à prendre plus d’initiatives, tant ils sont persuadés que cela n’aurait pas d’effets…

En réalité, l’observation des changements qui réussissent montre que c’est souvent un changement de posture qui est la clé du succès. Nous disposons en effet de de marges de manœuvre bien plus étendues que nous ne l’imaginons a priori. Il ne tient qu’à nous d’en tirer parti ! « Soyez le changement que vous voulez voir dans le monde », disait Gandhi… Il est étonnant de constater à quel point décider d’être acteur du changement peut suffire à le provoquer.

Trois conseils sont précieux pour cela :

- Assumez la responsabilité du changement à mener. Agir à son niveau suffit souvent à provoquer un premier effet bénéfique, et enclencher un changement de plus grande ampleur.

- Dosez vos efforts. Un changement n’est réussi que s’il s’inscrit dans la durée. Mieux vaut privilégier les petites actions qui ont de l’impact tout en économisant votre énergie que s’épuiser en voulant trop en faire.

- Soyez vigilant aux réflexes que suscite l’environnement. Une simple modification du contexte dans lequel vous évoluez peut avoir un impact majeur pour faciliter le changement.